Histoire de talents #5

Histoire de talents #5

6 JUIN 2022

Histoire de talents #5

Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

« Ce qui m’anime ? Faire évoluer un système d’information sur le long terme ».

Informaticien depuis deux ans chez Arkhênum, Paul Guimard a à cœur de trouver des solutions pour faciliter le travail des collaborateurs de l’entreprise. « C’est un métier où il faut être un soutien pour les utilisateurs en interne, arriver à répondre à leurs demandes et apporter une réponse le plus rapidement possible », assure celui qui n’était pas destiné à endosser ce rôle.

Après des études de comptabilité et des premières expériences dans ce milieu, Paul décide de se réorienter pour revenir à un sujet qui le passionne : l’informatique. Il repart en études en alternance pour devenir ingénieur systèmes et réseaux.  « L’objectif de ce métier est d’assurer la pérennité des systèmes d’informations, du serveur jusqu’aux postes de travail en passant par le réseau ».

Faire évoluer un système d’information sur le long terme

En Master, il se consacre à la rédaction d’un mémoire sur l’optimisation de la gestion des flux d’information au niveau d’une société informatique. L’occasion pour lui de réaliser de nombreuses recherches sur la numérisation et sur la conservation électronique des documents.

À l’issue de ses études, c’est donc tout naturellement que Paul postule chez Arkhênum qui recherche un ingénieur réseau. « Je n’avais pas envie de travailler dans une entreprise dont l’activité principale était l’informatique, souligne-t-il. Ce que j’aime dans mon métier, c’est de pouvoir faire évoluer un système d’information sur le long terme, le connaître et le faire grandir au maximum de ses possibilités en fonction des besoins des utilisateurs ».

TÉMOIGNAGE

« C’est un métier où il faut être un soutien pour les utilisateurs en interne, arriver à répondre à leurs demandes et apporter une réponse le plus rapidement possible. »

Paul Guimard
Administrateur Systèmes et Réseaux

Le projet BnF, un défi relevé sur le plan informatique

Même s’il ne participe pas à la numérisation, il s’y intéresse de près pour connaître le travail des opérateurs de numérisation et pouvoir les aider et leur faciliter la vie.

Cela a été le cas pour l’atelier Arkhênum installé dans les locaux de la Bibliothèque nationale de France (BnF) début 2021. Il a participé à la mise en place de l’infrastructure informatique, adaptée aux besoins du client, et assez puissante pour être optimale tout au long des quatre années du projet.

« La mise en place de cette architecture serveur nous a demandé plusieurs semaines d’études, assure-t-il. Il nous a fallu tout préparer à l’avance pour optimiser le temps d’installation sur place de l’infrastructure ».

Après l’établissement d’un cahier des charges précis, l’équipe a décidé de la mise en place de quatre serveurs physiques : un de production d’une capacité de stockage de 305 To, un de calcul avec de grandes performances, un autre de sauvegarde, et un dernier qu’on appelle un hyperviseur. Ce dernier permet de créer des serveurs virtuels et de pouvoir mutualiser des ressources tout en gagnant physiquement de la place dans la baie.

S’adapter à l’évolution des technologies

« Il fallait prévoir une infrastructure de A à Z assez puissante pour s’adapter à l’évolution des technologies car on ne sait jamais de quoi est fait demain dans l’informatique », constate-t-il. Son travail lui demande ainsi de maintenir une veille technologique constante pour s’adapter au mieux et maintenir une sécurité optimale du parc informatique.

Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

« L’informatique contribue à sa manière à révéler toutes les histoires des clients de l’entreprise », souligne-t-il. Pour lui, la nouvelle promesse d’Arkhênum, Révélateur d’histoires, correspond parfaitement à l’esprit de l’entreprise et notamment aux activités du pôle numérisation ainsi que du pôle héritage composé d’archivistes et d’archivistes-historiens créé en 2017.

Ce qui anime Paul au quotidien

Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

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Chaque page tournée est une histoire archivée

Arkhênum signe le Deutsches Buch- und Schriftmuseum

Arkhênum signe le Deutsches Buch- und Schriftmuseum

17 AVRIL 2023Arkhênum signe le Deutsches Buch- und SchriftmuseumArkhênum ne va pas déployer cette fois une offre à 360° mais plutôt une offre à 45°… de numérisation au profit du Musée du livre et de l’écriture à Leipzig.Une confiance renouvelée par la DNBEn 2021,...

CICR : Accélérer la recherche dans les archives

CICR : Accélérer la recherche dans les archives

17 MAI 2022

CICR : Accélérer la recherche dans les archives

Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

World War II. Geneva. Central Prisoners of War Agency. Ref : V-P-HIST-03574-19. Copyright ICRC

La mission des Archives du Comité International de la Croix Rouge (CICR) à Genève consiste à acquérir, conserver et communiquer les documents produits par l’institution, des origines à nos jours. Les archives historiques du CICR représentent environ 12 000 mètres linéaires de documents textuels non numérisés, ainsi qu’une collection de photographies, de films et d’enregistrements sonores déjà disponible en ligne.

L’un des fonds les plus demandés est le fonds concernant les archives de l’Agence centrale des prisonniers de guerre et notamment ceux de la Seconde Guerre Mondiale, en particulier la série des prisonniers de guerre français.  Ces informations ne sont disponibles que sur support papier, microfilm et microfiche ce qui en rend l’exploitation en interne plus complexe et lente.

    Redonner une vie numérique aux fonds microfilmés

    Les archives concernant les prisonniers de guerre français de la Seconde Guerre Mondiale sont constituées de fiches cartonnées type Kardex ainsi que de registres. Pour des raisons de gain de place, les documents avaient été numérisés et stockés sur microfilms et microfiches.

    De nos jours, la consultation de ces supports nécessitant des lecteurs dédiés auquel s’ajoute la problématique des délais de recherche, le CICR a jugé nécessaire de bénéficier de ces sources au format numérique. Un projet de numérisation est lancé et confié à Arkhênum.

    10 millions de vues générées

    Au total, ce sont plus de 900 bobines de microfilms ainsi que 29 000 microfiches qui seront dématérialisées.
    Sur support microfilm sont stockées les fiches cartonnées avec des informations concernant chaque prisonnier. Un numéro de référence présent sur chaque fiche permet de se référer aux registres qui contiennent plus d’informations sur le détenu (lieu de capture, transferts, lieu de détention, …). Ces registres des camps sont présents sur les supports microfiches.

    Pour faciliter le suivi de la production et le contrôle qualité des images côté client, Arkhênum a mis en place un outil de contrôle collaboratif à distance de la prestation. Cet outil dédié sur lequel étaient déposées chaque semaine les images générées a permis au CICR de suivre en temps réel la progression du projet. Cette plateforme a aussi permis au client de réaliser son contrôle qualité et d’échanger avec Arkhênum. Cet accès simplifié et intuitif aux images numériques a amené le CICR à souscrire pour une année supplémentaire par-delà le projet de numérisation l’accès à cet outil de consultation d’images.

    Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

    TÉMOIGNAGE

    « Arkhênum nous a accompagnés de manière précise sur la définition des paramètres de numérisation en prenant parfaitement en compte nos besoins. »

    « La numérisation du fonds français des prisonniers de guerre de la Seconde guerre Mondiale présentait quelques défis, notamment en raison de la qualité inégale du microformage du fonds. Arkhênum nous a accompagnés de manière précise sur la définition des paramètres de numérisation en prenant parfaitement en compte nos besoins. La collaboration s’est déroulée de manière fluide, facilitée par la mise en place d’un système de contrôle qualité en ligne et d’un suivi très professionnel de la part de l’équipe d’Arkhênum, ainsi qu’une réactivité toujours au rendez-vous. »

    Michèle Hou,
    Head of Archives and Library digitization projects au CICR confie que

    Mettre à profit l’intelligence artificielle

    L’objectif final du projet étant de pouvoir offrir aux demandeurs d’information une réponse rapide mais aussi de permettre un gain de temps en interne, le cœur du projet est de pouvoir relier entre elles les différentes typologies de documents.

    Après avoir étudié l’indexation manuelle de champs manuscrits (jusqu’à 10 champs en français et allemand), le CICR va explorer l’intelligence artificielle pour permettre la reconnaissance de textes manuscrits.

    La collaboration continue !

    Sur la base de cette collaboration réussie, le CICR a souhaité poursuivre le partenariat engagé avec Arkhênum sur deux projets liés à la même thématique.

    Le premier projet porte sur la numérisation de versions papiers de documents liés toujours aux prisonniers de guerre français de la Seconde Guerre Mondiale. 25 000 vues seront générées.

    Le deuxième projet, mené avec un partenaire allemand, lui va concerner la numérisation des archives des camps de Drancy et de Theresienstadt détenues par le CICR.

    Ce projet qui porte sur des microfiches, des fiches Bristol et des archives papiers reliées au format A4 amènera Arkhênum à mettre à contribution différentes typologies de scanners pour couvrir l’ensemble des besoins (scanner à microfiche, scanner automatique et scanner patrimonial.

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    Arkhênum signe le Deutsches Buch- und Schriftmuseum

    Arkhênum signe le Deutsches Buch- und Schriftmuseum

    17 AVRIL 2023Arkhênum signe le Deutsches Buch- und SchriftmuseumArkhênum ne va pas déployer cette fois une offre à 360° mais plutôt une offre à 45°… de numérisation au profit du Musée du livre et de l’écriture à Leipzig.Une confiance renouvelée par la DNBEn 2021,...

    Histoire de talents #4

    Histoire de talents #4

    4 MAI 2022

    Histoire de talents #4

    Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

    « Travailler sur le patrimoine, une vraie ouverture sur le monde »

    Céline Lavergne se définit comme une « passionnée du patrimoine ». Depuis peu directrice commerciale chez Arkhênum, elle a fait son entrée dans l’entreprise en 2004 après des études d’histoire de l’art, une maîtrise en information – documentation et plusieurs missions dans le domaine du patrimoine.

    Rien ne vaut la pratique

    « Arkhênum cherchait un opérateur de numérisation pour numériser des collections remarquables de ce qui allait devenir l’Institut national d’histoire de l’art, souligne-t-elle. J’ai tout de suite postulé, car la mission se déroulait sur site et la structure m’intéressait beaucoup ». Pendant six  mois, elle dispose d’un scanner patrimonial dans une petite salle de la bibliothèque de l’Institut,  jouxtant la salle Ovale au cœur du site Richelieu de la BnF. Elle numérise de très belles collections, parfois complexes, mais qui trouvent une réelle résonance avec son parcours.

    Peu après, Christian Chabrier, l’un des fondateurs d’Arkhênum, entend développer l’activité de l’entreprise en Île-de-France et lui propose d’y participer. Elle devient alors commerciale junior sur la région et accompagne le développement de l’entreprise en collaborant avec des institutions renommées et sur des sujets patrimoniaux intéressants. Elle évoque le contrat remporté par Arkhênum pour la numérisation des dossiers de la Légion d’honneur conservés par les Archives nationales, qui permet à l’entreprise de créer un site de production près de Paris.

    Avec les années d’expérience, elle devient responsable grands comptes et gère ensuite principalement les comptes stratégiques de la société, essentiellement basés sur Paris.

    TÉMOIGNAGE

    « Notre travail : révéler des trésors cachés, les mettre en lumière pour les partager avec le plus grand nombre. »

    Céline Lavergne
    Directrice commerciale

    Comprendre le besoin client

    C’est elle qui évalue leurs besoins lors d’un premier contact, qui essaie de comprendre leurs objectifs et qui prend connaissance de leurs fonds patrimoniaux pour en cerner les spécificités. Avec les équipes techniques et les partenaires si nécessaire, elle réfléchit à une solution adaptée et effectue une proposition commerciale. Même après validation, Céline continue d’être en appui sur les projets. « Ils ne sont jamais vraiment figés, car le patrimoine est une matière protéiforme, le projet peut bouger, se préciser ou se réorienter », souligne celle qui travaille main dans la main avec les chefs de projet techniques pour satisfaire au mieux le client. « En travaillant sur un fonds patrimonial, on touche à l’ADN du client ».

    Au quotidien, elle est animée par sa passion pour le patrimoine et la découverte de nouveaux sujets et de nouvelles personnes, souvent expertes.
    « C’est une vraie ouverture sur le monde, sur des cultures et sur des thématiques que je ne connais pas, assure Céline. Comme je suis curieuse de nature, c’est une chance de découvrir chaque jour de nouveaux domaines et de faire des rencontres enrichissantes ».

    Mettre en lumière le patrimoine

    Elle se souvient de deux récents projets d’envergure. Le premier pour la Bibliothèque nationale de France : un établissement emblématique, un chantier de quatre ans, un atelier de 15 personnes sur site et près de 11 millions de pages de collections d’imprimés à numériser. Et le second pour le Groupe Essilor, qu’Arkhênum accompagne sur tout le process d’inventaire, de numérisation et de valorisation de son fonds patrimonial constitué de documents d’archives, mais surtout d’une vaste collection d’objets et d’instruments d’optique.
    Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

    Ces deux projets entrent en résonance avec la nouvelle promesse d’Arkhênum, Révélateur d’histoires, selon Céline. « Au quotidien, notre travail est de révéler des trésors cachés, de les identifier et les mettre en lumière pour les partager avec le plus grand nombre, souligne-t-elle. Nous faisons tout pour que ce patrimoine ne disparaisse pas et soit transmis aux générations futures ».

    Ce qui anime Céline au quotidien

    Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

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    Chaque page tournée est une histoire archivée

    Arkhênum signe le Deutsches Buch- und Schriftmuseum

    Arkhênum signe le Deutsches Buch- und Schriftmuseum

    17 AVRIL 2023Arkhênum signe le Deutsches Buch- und SchriftmuseumArkhênum ne va pas déployer cette fois une offre à 360° mais plutôt une offre à 45°… de numérisation au profit du Musée du livre et de l’écriture à Leipzig.Une confiance renouvelée par la DNBEn 2021,...

    Histoire de talents #3

    Histoire de talents #3

    7 AVRIL 2022

    Histoire de talents #3

    Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

    « Le travail d’Arkhênum contribue à sauvegarder le ciment de l’histoire et de notre société actuelle. »

    Entré il y a 3 ans chez Arkhênum, Simon Carty voit dans son poste d’opérateur de numérisation une continuité dans son parcours. Après des études d’arts plastiques et arts appliqués spécialité graphisme, Simon s’investit dans des missions au sein d’administrations et notamment auprès des archives de la Justice.

    Le patrimoine comme moteur de son quotidien

    Désireux de revenir vivre dans la région de Bordeaux, il entend parler d’Arkhênum par l’intermédiaire d’une amie. L’amoureux des images et des archives postule, est engagé et prend son rôle très à cœur. « Une fois que les documents sont préparés, je suis chargé de les manipuler, de les numériser avec des équipements adaptés en fonction de chaque document, explique-t-il. Je délivre des images au service traitement pour vérification et finalisation ».

    Au travers de prestations réalisées par lui, mais aussi ses collègues, Simon reste en accord avec sa passion et son expérience professionnelle précédente, l’image. Il se souvient notamment de collections d’affiches de la Cinémathèque Royale de Belgique.

    Cet engagement et cette passion pour le patrimoine et les archives, il les partage aussi avec ses collègues de l’équipe de numérisation avec qui il échange et débat au fur et à mesure des documents traités, des articles découverts.

    TÉMOIGNAGE

    “ Nous contribuons par notre travail à sauvegarder (…) toutes les archives qui font ce que nous sommes aujourd’hui. ”

    « Les documents auxquels nous avons accès sont le ciment de l’histoire et de notre société actuelle, souligne-t-il. Nous contribuons par notre travail chez Arkhênum à sauvegarder par le biais du numérique toutes les archives qui font ce que nous sommes aujourd’hui. »

    Simon Carty
    Expert en numérisation

    « Révéler au monde de vrais moments d’histoire »

    Être au contact quotidien de vieux documents parfois inédits permet à Simon de découvrir des pans entiers d’histoire. « Les documents auxquels nous avons accès sont le ciment de l’histoire et de notre société actuelle, souligne-t-il. Nous contribuons par notre travail chez Arkhênum à sauvegarder par le biais du numérique toutes les archives qui font ce que nous sommes aujourd’hui ».

    Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

    La nouvelle promesse d’Arkhênum, Révélateur d’histoires, répond pleinement à la mission de l’entreprise : révéler au monde de vrais moments d’histoire et permettre au public d’accéder à des documents auxquels il n’aurait jamais accès sans le numérique.

    Pour Simon, tous les projets qu’il mène sont marquants, mais il reconnaît avoir un faible pour la manipulation de documents et de vieilles reliures du Moyen-Âge avec des dorures et des illustrations ou pour les documents issus des deux Guerres mondiales. « Nous manipulons des archives étatiques ou des comptes rendus qui complètent tout ce qu’on peut déjà savoir sur ces périodes, assure-t-il. C’est inestimable ».

    Ce qui anime Simon au quotidien

    Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

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    Chaque page tournée est une histoire archivée

    Arkhênum signe le Deutsches Buch- und Schriftmuseum

    Arkhênum signe le Deutsches Buch- und Schriftmuseum

    17 AVRIL 2023Arkhênum signe le Deutsches Buch- und SchriftmuseumArkhênum ne va pas déployer cette fois une offre à 360° mais plutôt une offre à 45°… de numérisation au profit du Musée du livre et de l’écriture à Leipzig.Une confiance renouvelée par la DNBEn 2021,...

    Le Centre Culturel Irlandais souffle ses 20 bougies

    Le Centre Culturel Irlandais souffle ses 20 bougies

    7 AVRIL 2022

    Le Centre Culturel Irlandais souffle ses 20 bougies

    Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

    Inauguré en 2002, le Centre Culturel Irlandais est installé dans le bâtiment historique du Collège des Irlandais à Paris, ancienne résidence d’une importante communauté de prêtres, de séminaristes et d’étudiants, dont les origines remontent à 1578. La Fondation Irlandaise gère le lieu et ses activités depuis l’époque napoléonienne et compte désormais des membres français et irlandais.
    Lieu phare de la culture irlandaise en Europe, le Centre Culturel Irlandais bénéficie d’un patrimoine exceptionnel,
    notamment sous la forme d’un bâtiment du XVIIIe siècle mais aussi d’une riche bibliothèque patrimoniale.

    Une bibliothèque patrimoniale de référence

    Créée en 1775, la Bibliothèque patrimoniale date de l’époque où le bâtiment du Collège des Irlandais abritait un séminaire. La collection actuelle regroupe près de 8 000 ouvrages, écrits ou parus entre le 15ème et 19ème siècle.

    Cliquez ici pour en savoir plus sur les collections

    Arkhênum a entamé son partenariat avec l’établissement dès 2008 en contribuant à préserver numériquement ses collections patrimoniales. Les archives historiques sur la communauté irlandaise à travers les siècles ont aussi bénéficié de ces campagnes de numérisation.

    Trois manuscrits enluminés constituent les trésors de la Bibliothèque patrimoniale : un « Psautier flamand », une « Histoire des rois d’Angleterre » et les « Heures de Notre-Dame ». Ces ouvrages sont consultables en ligne ainsi qu’une centaine d’autres documents numérisés.

    Psautier flamand

    Ce manuscrit en vélin est un des joyaux de la bibliothèque. Sa reliure datant de la fin du XIXe siècle est en chagrin rouge orné or et à froid. Le document est doté d’un fermoir métallique flamand provenant vraisemblablement de la reliure originale.

    Nos experts en numérisation ont eu la chance de manipuler ce document exceptionnel.

    Cliquez ici pour consulter l’ouvrage dans le catalogue de l’établissement.

    2022 sous le signe des festivités

    Le Centre Culturel Irlandais a voulu fêter dignement cet anniversaire en organisant des festivités tout au long de cette année 2022 tant dans ses locaux à Paris que sur son site Internet et les réseaux sociaux.

    La culture irlandaise à l’honneur

    Le Centre Culturel Irlandais met à l’honneur les arts et la culture sous toutes ses formes avec de nombreuses festivités : concerts, expositions, lectures, projections et même des podcasts !

    Retrouvez l’ensemble de ces événements dans l’agenda du Centre sur leur site Internet en cliquant ici.
    Mais le patrimoine documentaire n’est pas en reste au sein de ces célébrations notamment par le biais d’expositions dédiées.

    Pour mettre en valeur ses collections patrimoniales, le Centre Culturel Irlandais lance une série de  conférences et d’expositions dont la première intitulée « Les secrets du livre ancien révélés ». Celle-ci inaugurée le 21 mars dernier est ouverte à tous jusqu’au 30 juin prochain et accessible sur place. Une version numérique de cette exposition est aussi disponible sous ce lien.

    Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

    « Pour encourager la recherche sur ses collections, le Centre Culturel Irlandais offre chaque année des bourses pour l’étude de ses fonds patrimoniaux : Bibliothèque patrimoniale et Archives historiques. »

    TÉMOIGNAGE

    « Les chercheurs sont en mesure d’accéder aux collections du CCI, où qu’ils soient. »

    « La numérisation est une démarche essentielle pour une institution comme le Centre Culturel Irlandais, naturellement ouverte sur l’international. Avec plusieurs milliers de pièces d’archives historiques numérisées, aux côtés des trésors de notre bibliothèque patrimoniale, les chercheurs, où qu’ils soient dans le monde (France, Irlande, continent américain, …), sont en mesure d’accéder aux collections du CCI. Notre patrimoine numérique original enrichit également Gallica, dont nous avons la chance d’être partenaire, et nous permet d’engager des actions de médiation en ligne : un module d’expositions virtuelles bilingue sera bientôt lancé. De petits pas, année après année, dans l’univers numérique, mais un rayonnement précieux aujourd’hui pour notre centre culturel. »

    Carole Jacquet
    Responsable des ressources documentaires Centre Culturel Irlandais

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    Chaque page tournée est une histoire archivée

    Arkhênum signe le Deutsches Buch- und Schriftmuseum

    Arkhênum signe le Deutsches Buch- und Schriftmuseum

    17 AVRIL 2023Arkhênum signe le Deutsches Buch- und SchriftmuseumArkhênum ne va pas déployer cette fois une offre à 360° mais plutôt une offre à 45°… de numérisation au profit du Musée du livre et de l’écriture à Leipzig.Une confiance renouvelée par la DNBEn 2021,...

    Histoire de talents #2

    Histoire de talents #2

    16 MARS 2022

    Histoire de talents #2

    Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

    « Arkhênum a toujours fait partie de mon quotidien personnel et professionnel. »

    Laurent Onaïnty, actuel Directeur Général d’Arkhênum, connaît l’entreprise depuis ses origines. Grand connaisseur de la maison comme du patrimoine, il a réalisé l’essentiel de sa carrière chez Arkhênum.

    Une passion pour l’histoire

    Alors qu’il terminait ses cinq années d’études en histoire, spécialité archivistique, qu’il devait conclure par un stage en 1999, il fait la rencontre de Christian Chabrier, l’un des fondateurs de l’entreprise. Rapidement, à l’issue du stage, Laurent devient le premier salarié d’Arkhênum en qualité d’opérateur. Ce poste en CDI lui permet d’acquérir la maitrise des techniques de numérisation.

    À l’époque, les scanners étaient encore rudimentaires, lents, généraient des images en noir & blanc, mais sans jamais altérer les documents, explique l’actuel Directeur Général. Il fallait convaincre les conservateurs que la numérisation n’allait pas abîmer les documents à travers l’exposition lumineuse continue. Mais c’était plus l’arrivée au final de l’informatique dans ce domaine culturel qui pouvait effrayer nos interlocuteurs, conclut-il avec le recul ! Leur métier a été totalement révolutionné.

    Sensibiliser les experts du patrimoine dans chaque ville

    Celui qui a vu les technologies de numérisation et les usages se transformer avec le temps est rapidement propulsé chef de projet au vu du nombre grandissant de projets. À partir de 2005, changement d’horizons ! Direction Toulouse et changement de poste, pour aller directement au contact des clients en tant que commercial. À cette époque, Laurent répond aux besoins d’établissements culturels en demande de conseil et de prestations en numérisation et fidélise de nouveaux clients pendant une dizaine d’années, dans le sud de la France.

    Mon but était de sensibiliser dans chaque ville les services d’archives, les bibliothèques et les musées à notre savoir-faire. Une mission qui le nourrit et lui permet de porter des projets variés et riches dans tous les secteurs.

    En 2014, il gravit encore un échelon dans l’entreprise et devient responsable des ventes pour encadrer l’équipe des commerciaux et transmettre un peu de son expérience.

    Le fer de lance d’une équipe de passionnés

    Puis vient en 2016 le temps de l’intégration dans le Groupe Mobilitas, qui donne à Arkhênum une ouverture sur l’international. Porté par sa connaissance de l’entreprise, du secteur et par son expérience, MOBILITAS nomme Laurent Directeur Général de l’entreprise. « Un rêve devenu réalité et un saut dans le grand bain », assure-t-il. Il se fixe alors comme objectif de s’appuyer sur les forces vives de l’entreprise et de ses partenaires pour lui donner une nouvelle dimension, plus diversifiée.

    Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

    Mon poste actuel consiste à fixer les orientations des années à venir, les décliner au quotidien, sentir les opportunités et les risques, en somme fixer des axes de développement toujours ambitieux, mais réalistes. Une vraie devise !
    C’est avec cette méthode qu’Arkhênum a pu se diversifier avec succès dans le secteur privé (création de l’activité Heritage) et à l’international (implantations Suisse et Allemande).
    Et pour cela, il est primordial de s’appuyer sur une équipe structurée et une confiance réciproque.

    Être fier de nos réalisations, assumer notre statut

    « Ma passion du métier dans cette entreprise, qui fidélise particulièrement bien ses salariés, tient avant tout au rapport que l’on peut avoir avec les documents que l’on traite ». Parmi les derniers grands projets d’Arkhênum, Laurent revient sur le contrat pour le Wildenstein Plattner Institute (WPI) en France, remporté en 2020. Outre son intérêt (archives d’experts en authentification d’œuvres d’art), ce projet a permis de maintenir une activité constante tout en respectant les gestes barrières durant la période de pandémie.

    Il évoque aussi avec émotion le premier projet international d’envergure décroché par l’entreprise, avec l’ONU et la numérisation des archives de son ancêtre la SDN (Société Des Nations). « Je suis fier de cette aventure collective qui nous fait entrer dans la cour des Grands dans le domaine de la numérisation au niveau international. Et nous comptons bien continuer ainsi !», assure-t-il.

    Laurent voit Arkhênum comme une aventure collective, avec des salariés qui contribuent ensemble à préserver tous les patrimoines où qu’ils se trouvent dans le monde. C’est grâce à ces équipes que l’entreprise a pu construire une offre globale autour de la préservation et la valorisation du patrimoine. Arkhênum traite de plus en plus de dossiers en France et à l’international qui nécessitent une forte expertise technique et comportent une véritable dimension stratégique notamment pour des entreprises privées.

    TÉMOIGNAGE

    « Arkhênum, une aventure collective (…) »

    « Arkhênum, une aventure collective parmi les Grands de la préservation et de la valorisation du patrimoine »

    Laurent Onaïnty
    Directeur Général

    Et de répondre à la nouvelle promesse d’Arkhênum, « Révélateur d’histoires ». C’est dans l’ADN de notre métier de révéler. Révéler le patrimoine endormi d’établissements, mais aussi faire se révéler des personnes qui progressent dans ce métier pour devenir de vrais talents précise-t-il, avant de conclure se révéler soi-même, dans une entreprise, je le souhaite à tout le monde. Et Laurent sait de quoi il parle…

    Ce qui anime Laurent au quotidien

    Crédit photo : CC BY SA – Cliché A. Amet, photothèque musée de Bretagne

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    Chaque page tournée est une histoire archivée

    Arkhênum signe le Deutsches Buch- und Schriftmuseum

    Arkhênum signe le Deutsches Buch- und Schriftmuseum

    17 AVRIL 2023Arkhênum signe le Deutsches Buch- und SchriftmuseumArkhênum ne va pas déployer cette fois une offre à 360° mais plutôt une offre à 45°… de numérisation au profit du Musée du livre et de l’écriture à Leipzig.Une confiance renouvelée par la DNBEn 2021,...