Par ici la Monnaie… de Paris !

Par ici la Monnaie… de Paris !

Par ici la Monnaie… de Paris !

La Monnaie de Paris, fondée en 864 par Charles II, est la plus ancienne des institutions françaises et l’une des plus vieilles entreprises du monde. Première usine établie dans Paris, elle est aujourd’hui l’une des dernières en activité. Elle détient un savoir-faire reconnu internationalement puisque la Monnaie de Paris frappe la monnaie pour 40 pays dans le monde. En 1973, l’entreprise ouvre une nouvelle usine à Pessac (Gironde).

L’usine de Pessac assure la fabrication des euros courants pour la France et produit également des devises étrangères depuis la découpe des flans (morceau de métal taillé, pesé et susceptible d’être transformé en pièce de monnaie) jusqu’au conditionnement final. Chaque année, c’est plus de 1,6 milliard de pièces courantes qui y sont produites dont deux tiers destinés à l’exportation.

© Monnaie de paris – L’hôtel de la Monnaie de Paris – La fonderie vers 1900

Pourquoi préserver ce patrimoine ?

Lorsque sa raison d’être est « Partager les monnaies d’hier, créer les monnaies d’aujourd’hui, inventer la monnaie de demain. », la préservation de son patrimoine devient une évidence pour l’entreprise. La Monnaie de Paris possède des patrimoines matériels et immatériels inestimables avec une collection de 300 000 objets.

L’usine parisienne accueille donc en son sein le Musée de la Monnaie de Paris, au 11 Quai de Conti à Paris, dédié aux arts du métal. Il propose une expérience unique mêlant à la fois des salles d’exposition et des vues sur certains ateliers de la manufacture. Le parcours aborde différentes disciplines (art, sciences et techniques, histoire des peuples, du goût et de l’économie, archéologie et sociologie) pour refléter la richesse et la diversité des collections de la Monnaie de Paris, et mettre en valeur les femmes, les hommes et les métiers qui garantissent la qualité de la production.

Un portail des collections historiques en ligne (dont la montée en charge progresse chaque année) permet à tout un chacun de pouvoir explorer en ligne ces collections et même des expositions virtuelles.

Cette première campagne de numérisation portera sur les outillages (appelés coins) jetonniers de l’Ancien Régime. L’objectif de cette opération est résolument orienté vers la valorisation du fonds en enrichissant tout d’abord le portail de l’institution. Autre objectif : une mise en ligne spécifique en partenariat avec la BnF comportant d’un côté les outillages jetonniers, et de l’autre les jetons issus de ces outillages détenus par la BnF.

Un marché de numérisation in situ d’objets

Arkhênum, dans le cadre du marché remporté, devra assurer sur les trois prochaines années la numérisation de la collection complète des outillages jetonnier d’Ancien Régime. L’objectif de ce marché étant de traiter la globalité des 4 500 objets de cette typologie.

La première tranche de numérisation 2025 va porter sur la numérisation des 1 500 premiers coins qui donneront lieu à 5 000 vues numériques. Chaque outillage bénéficiera de 3 prises de vues : axiale, ¾, et une vue de côté.

Notre équipe in situ va déployer un atelier photographique sur mesure sur le site de Pessac où se trouvent conservés l’ensemble de ce fonds :

  • 1 dos numérique Phase One qui sera utilisé pour les prises de vues axiales de l’empreinte
  • 1 scanner ScanCube qui permet une prise de vue 2D de l’objet de ¾ avec un éclairage optimal grâce à ses parois réfléchissantes.

 

Nos deux photographes Stéphanie et Tom vont se conformer aux conditions de travail particulières du site (horaires de travail spécifiques, chaussures de protection et gilet de sécurité, conditions d’accès renforcés au site, …).

Des défis techniques à relever

La particularité des objets va amener nos experts à apporter des réponses dédiées sur différents plans lors de la prise de vue :

  • Rendre compte de la matérialité de l’objet en relevant tous les détails ainsi que toutes les marques y compris sur les autres côtés de l’outillage.
  • Réaliser une vue axiale (empreinte), une vue de ¾, ainsi qu’une éventuelle vue additionnelle de côté où d’autres inscriptions qui ne figurent pas sur la vue de ¾ pourraient apparaître.
  • Cas particuliers des coins avec vernis ou graisse et coins polis pour lesquels il faudra jouer sur la colorimétrie ou l’éclairage

Mais aussi lors du post traitement qui se déroulera lui dans les ateliers Arkhênum :

  • Incrustation sur l’image détourée d’une échelle centimétrique
  • Incrustation du numéro d’inventaire de l’objet.

Que nous réserve 2026 ?

2026 et 2027 verront les équipes d’Arkhênum et de la Monnaie de Paris collaborer pour assurer la numérisation de l’ensemble de la collection des 4 500 coins de jetons de l’Ancien Régime.

Ce projet de numérisation d’outillages de frappe est une première pour Arkhênum qui a été plus habitué à numériser des pièces de monnaie. Un beau challenge pour nos équipes techniques et R&D pour remettre en question les technologies actuelles et futures ainsi que nos process de production.

Vous souhaitez nous faire part de projets atypiques ? Cliquez ici pour nous contacter

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Chaque page tournée est une histoire archivée

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La Maison d’Érasme dévoile ses écrits censurés

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True Life in God, un projet augmenté grâce à l’IA

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La Maison d’Érasme dévoile ses écrits censurés

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La Maison d’Érasme dévoile ses écrits censurés

Un nouveau projet Arkhênum vient de démarrer en Belgique à Anderlecht au sein du musée  Maison d’Érasme. Cette mission est particulière à plusieurs égards. Tout d’abord de par la spécificité du traitement des collections (numérisation en mode objet puis numérisation à la page en mode d’ouverture restreint à 45°) mais aussi de leur caractère unique.

Autre particularité de ce projet, un fonctionnement tripartite en collaboration avec la Maison d’Érasme, détentrice des collections concernées par la numérisation, et la Direction du Patrimoine numérique (Administration générale de la Culture) pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, le financeur du projet dans le cadre du plan Pep’s.

Arkhênum, une entreprise de MEMORIST, a été retenue dans le cadre d’un appel d’offres public pour numériser 49 ouvrages précieux issus de la collection érasmienne du musée. Leur point commun : être des témoins de ce que fut la censure aux XVIe et XVIIe siècles. Bien qu’Érasme n’ait pas été censuré de son vivant, plusieurs de ses livres dans le courant du XVIe siècle ont été mis à l’index et censurés (pages découpées, paragraphes recouverts d’encre ferro-gallique, papillons sur des mots, textes raturés, contenu expurgé…).

Un projet mené in situ à Anderlecht

Le choix de la Maison d’Erasme de réaliser ce projet de numérisation (le premier pour l’établissement) dans ses locaux s’explique du fait de la fragilité des documents mais aussi parce qu’ils sont exposés dans le musée ou encore consultés par les chercheurs. Ainsi, la numérisation d’un document en une journée permet de le rendre à nouveau disponible au sein du musée.

La prestation va se dérouler sur une période de deux mois incluant la numérisation mais aussi le contrôle qualité par l’équipe Arkhênum ainsi que par celle du musée et de la Direction du Patrimoine numérique.

Arkhênum a fait le choix de recruter en local Jean-Charles B. photographe de formation disposant d’une solide expertise en numérisation patrimoniale mais aussi en manipulation et reliure de documents anciens.

Arkhênum était le seul prestataire à proposer cette solution de numérisation à 45° et a su proposer une approche technique sur-mesure et patrimoniale.

L’expertise d’Arkhênum acquise depuis 2001 en numérisation in situ (recrutement et formation des opérateurs, installation des outils de production appropriés et suivi de projet) nous permet de garantir à nos clients une qualité de numérisation optimale dans le calendrier établi pour le projet.

Une captation en mode objet de chaque document…

Première particularité de ce projet, la réalisation de photographies du document en tant qu’objet.   Peu d’établissements nous demandent cette prestation. La Direction du Patrimoine numérique a souhaité inclure cette option car elle porte un grand intérêt à la matérialité de l’objet (couverture, reliure, etc.) et à sa restitution fidèle. 

Dans le cadre du marché, il est prévu de réaliser, pour chacun des 49 documents, 4 vues :

  • Vue isométrique de présentation
  • Dos
  • Couverture avant
  • Couverture arrière

Cette demande nous a amené à mettre en place une installation spécifique déjà éprouvée lors de précédents projets. Pour obtenir un rendu optimal, nos équipes techniques ont déployé sur place un atelier photographique complet composé d’un dos numérique, de 2 lampes avec boîte à lumière et d’une installation permettant d’obtenir un fond uni.

… complétée d’une numérisation à 45°

Une fois la numérisation en mode objet effectuée, la numérisation 2D va être lancée sur les documents pour générer au total 25 0000 vues mono pages.

Autre spécificité de ce projet décidément atypique, la nécessité de numériser à 45° les documents pour des raisons évidentes de fragilité et de degré d’ouverture restreint dicté par les documents.

Le fonctionnement de ce scanner est spécifique en termes de capture et de gestion des taches de numérisation. La prise de vue photographique de la page s’effectue par le biais du miroir central, inséré entre les pages, qui réfléchit l’image du document. La numérisation s’effectue d’abord pour toutes les pages de droite. A la fin du document, l’opérateur de numérisation retourne le livre à l’envers pour capturer toutes les pages de gauche mais inversées.

Une fois la numérisation du document réalisée, le logiciel intégré va automatiquement remettre à l’endroit les images puis les réinsérer dans le bon ordre.

L’établissement souhaite aussi bénéficier d’images de détails au sein d’une page dans le cas notamment des annotations de censeurs ou bien de gravures spécifiques.

Numérisation en ouverture restreinte, un besoin croissant

Les collections les plus faciles à numériser ont été largement entamées. Les établissements patrimoniaux lancent de plus en plus de projets sur des fonds spécifiques : documents à dépolluer préalablement à la numérisation, collections d’objets à numériser à 360° ou en 3D, collections audiovisuelles mais aussi des documents à ouverture restreinte qui ne peuvent être gérés avec une ouverture à 120 voire 90°.

Arkhênum a déjà opéré des prestations à 45° similaires. Cela a été le cas notamment pour le projet mené à Leipzig à la Bibliothèque nationale d’Allemagne. Les équipes d’Arkhênum ont numérisé sur place plus de 200 000 pages pour un total de 600 ouvrages.

Côté in situ, d’ici fin 2025 c’est plus de 16 projets chez nos clients qui seront réalisés dans les domaines de la numérisation mais aussi de l’audit ou bien des recherches historiques.

Vous souhaitez en savoir plus sur la numérisation à 45° ou avez un projet nécessitant ce type de matériel ? Contactez-nous.

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Par ici la Monnaie… de Paris !

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True Life in God, un projet augmenté grâce à l’IA

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Le patrimoine de Chambéry s’invite chez vous

Le patrimoine de Chambéry s’invite chez vous

Le patrimoine de Chambéry s’invite chez vous

La bibliothèque municipale de Chambéry est dépositaire d’un fonds patrimonial de grande importance. Il représente 5 kilomètres linéaires pour 150 000 documents (manuscrits, incunables, livres anciens, cartes et plans, estampes, archives, cartes postales). Celui-ci est géré par le service patrimoine de la Médiathèque Jean-Jacques Rousseau composé de 9 agents. Dès 2005, cette bibliothèque de référence sur la Savoie se lance sur Internet en dévoilant la version numérique de son document emblématique, le Bréviaire de Marie de Savoie puis l’ensemble de son patrimoine numérisé.

© Le Dauphiné Libéré / Thierry Guillot

2025, l’établissement dévoile la nouvelle version de sa bibliothèque numérique patrimoniale baptisée Camberi@ en 2018 et pousse encore plus loin le service à ses publics sur Internet avec l’ajout de nombreux contenus et fonctionnalités à l’avant-garde dans le domaine patrimonial.

Arkhênum accompagne l’établissement sur les divers volets de sa politique de préservation et de valorisation numériques. La bibliothèque numérique de l’institution est propulsée depuis 2009 par la solution logicielle distribuée par Arkhênum.

Une refonte complète de la plateforme

Le lancement de ce nouvel outil numérique est le résultat du travail de l’équipe Camberi@ constituée de Émilie Dreyfus, Responsable du service Conservation & Patrimoine et Karen Olifant-Tiger, Chargée de collections et de médiation.

Dès 2022, la bibliothèque s’est lancée dans une réflexion pour une refonte complète de l’outil Camberi@ dans le cadre d’une labellisation Bibliothèque numérique de référence (BNR) par le Ministère de la Culture. La refonte de Camberi@ a constitué un avant-projet BNR, accompagné par une subvention dans le cadre de la Dotation générale de décentralisation (DGD). Les équipes de la ville, accompagnées par Arkhênum, se lancent dans l’aventure avec comme objectif un lancement pour 2025.

Côté interface de consultation publique, le design a été totalement revu pour faire évoluer l’identité graphique du site mais aussi permettre une navigation toujours plus fluide sur tout type de support de consultation.

Quant au contenu proposé en ligne, il a été considérablement enrichi pour atteindre les 200 000 images numériques à disposition. Une nouvelle catégorie « Presse savoyarde » a notamment  été créée : 150 000 pages de presse ancienne ont ainsi été intégrées.

La médiathèque a enfin souhaité compléter ses collections en propre en moissonnant le site Gallica pour faire apparaitre dans sa bibliothèque numérique plus de 1 200 notices pertinentes issues du portail national. Arkhênum a assuré ce moissonnage en se basant sur le protocole IIIF dont est doté la solution Limb Gallery.

Un site accessible aux personnes en situation de handicap

Certaines œuvres de la bibliothèque peuvent être découvertes à travers des parcours sonores grâce au partenariat noué avec l’association Valentin Haüy. Les lecteurs audio permettent d’écouter les parcours (description et analyse des œuvres). Les visionneuses permettent d’accéder aux œuvres numérisées.

D’autres œuvres vont pouvoir être accessibles en LSF (langue des signes française).

Un cadeau à faire ? Pensez patrimoine !

Autre nouveauté, une boutique en ligne patrimoniale… La Médiathèque de Chambéry accueille en son sein une boutique physique dans laquelle il est possible de se procurer des objets dérivés aux couleurs des collections patrimoniales de la ville. Dans le but de valoriser plus largement les collections et les actions patrimoniales de la ville, le service patrimoine a souhaité étendre la visibilité de cette boutique sur Camberi@.

Cette démarche se matérialise par la présence d’une boutique en ligne accessible depuis la bibliothèque numérique de Chambéry (entrée « Boutique »). 85 objets culturels répartis en 6 catégories (Art de la table, Cartes et affiches, Librairie, Loisirs, Papeterie et Sac) vont ainsi être proposés à la vente en ligne.

Grâce au module de boutique en ligne de Limb Gallery, tout un chacun peut désormais commander directement en ligne le cadeau de son choix aux couleurs du patrimoine de Chambéry et le recevoir directement par La Poste. Vous soutiendrez ainsi le patrimoine tout en faisant plaisir à vos proches !

Pour accéder directement à la boutique en ligne, cliquez ici.

Présentation de la plateforme en avant-première

Émilie Dreyfus, Responsable du service Conservation & Patrimoine
à la Médiathèque de Chambéry, a présenté en avant-première le 4 février dernier ce projet de refonte de la bibliothèque numérique devant la communauté des utilisateurs de la solution Limb Gallery.

La refonte globale de la présence en ligne des collections patrimoniales de la ville ainsi que les volets avant-gardistes du projet (parcours sonores et LSF, boutique en ligne, …) ont été salués par la 40aine d’auditeurs dans la salle. 

 

Camberi@ et après ?

Les innovations pensées et réalisées par le service patrimoine de Chambéry ne s’arrêtent pas là. Un programme ambitieux va continuer à être déployé :

2025 et 2026 : Mise en place d’une médiation numérique des collections patrimoniales hors les murs. Pour ce faire, une version nomade de la bibliothèque numérique, sur le principe des microfolies, va être créée, donnant le jour à « Camberi@ Nomade ».

2027 : Amélioration des conditions d’accueil et de travail sur place dans la salle d’étude.

Plus que jamais, l’institution se veut être la vitrine du patrimoine conservé dans les bibliothèques de Chambéry mais aussi un outil au service de TOUS les publics. Saluons une démarche inspirante et portée avec passion par l’équipe Camberia@ à laquelle Arkhênum a eu le plaisir de collaborer.

 

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Par ici la Monnaie… de Paris !

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La Maison d’Érasme dévoile ses écrits censurés

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True Life in God, un projet augmenté grâce à l’IA

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Les archives de la Cinémathèque de Toulouse sous le feu des projecteurs

Les archives de la Cinémathèque de Toulouse sous le feu des projecteurs

Les archives de la Cinémathèque de Toulouse sous le feu des projecteurs

Consultation de collections et documents de differents formats

Conformément à la loi du 1er juillet 1901, relative au contrat d’association, la Cinémathèque de Toulouse a été fondée en 1964 par des cinéphiles passionnés réunis autour de Raymond Borde. Elle est membre de la Fédération Internationale des Archives du Film (FIAF) depuis 1965. C’est l’une des trois principales archives cinématographiques françaises.

La Cinémathèque de Toulouse se définit par les deux missions fondamentales qui caractérisent toute cinémathèque : la conservation et la diffusion du patrimoine cinématographique.

Au titre de sa première mission, l’institution se dote en 2004, en parallèle des salles de cinéma et de la bibliothèque situées dans le centre-ville de Toulouse, d’un Centre de conservation et de recherche situé dans la commune voisine de Balma.

Une pluralité de formats à préserver

Les collections conservées par la Cinémathèque de Toulouse couvrent l’ensemble de l’histoire du cinéma de ses origines à nos jours. 57 000 films, 100 000 affiches, 500 000 photographies, 140 ml d’archives, 2 500 scénarios, 15 800 ouvrages, 1 550 titres de périodiques, 4 700 titres de films en DVD.  Ces collections incluent également des documents publicitaires, des dessins, des costumes, des objets de pré-cinéma et des appareils.

Constituées depuis la création de la Cinémathèque de Toulouse dans les années 1950, elles englobent tous les aspects du cinéma : son histoire, son actualité, sa législation, ses techniques, ainsi que les figures emblématiques qui ont marqué cet art.

Consultation de collections et documents de differents formats
© La Cinémathèque de Toulouse, J.-J.Ader

2011, premiers pas vers un partage en ligne de ses archives

Campagne de numérisation de la Cinémathèque de Toulouse pour la préservation des archives<br />

Dans l’optique de préserver ses archives, notamment des titres de presse, la Cinémathèque de Toulouse lance en 2011 une campagne de numérisation. Ce seront d’abord des revues régionales (Sud-Ouest Spectacles) mais aussi des revues locales (Ciné-Théâtre et Toulouse-Spectacles) qui bénéficieront d’une préservation numérique.

En 2012, la collection numérique s’enrichit de 2 nouveaux titres numérisés : la revue nationale Pour Vous et une revue locale, Bordeaux-Ciné.

Cette campagne de numérisation va être jumelée dès 2012 à une mise en ligne de ces collections numériques pour offrir au grand public mais aussi aux chercheurs l’opportunité de consulter ces archives uniques.

Arkhênum aura la chance de pouvoir accompagner la Cinémathèque de Toulouse dans les phases successives de numérisation patrimoniale et valorisation (au travers de sa bibliothèque numérique Limb Gallery).

 

Consultation en ligne et valorisation des archives de la Cinémathèque de Toulouse

Une offre de consultation à l’avant-garde

La bibliothèque numérique lancée en 2012 a permis de décrire plus en détail les archives disponibles à la consultation sur place à la Cinémathèque. Une introduction en ligne à chacun des titres (nationaux, régionaux et locaux) va permettre de contextualiser le journal avant de pouvoir en consulter chaque numéro. La richesse de description des archives fournies par l’institution va permettre aux internautes de croiser les critères (date, période, créateur, éditeur, titres de presse, zone géographique) pour obtenir les résultats les plus pertinents pour sa recherche.

La Cinémathèque de Toulouse a été à l’avant-garde de la valorisation en ligne en proposant dès 2012 la recherche plein texte avec surlignage en visionneuse. Cette fonctionnalité est d’autant plus essentielle dans des fonds de presse comme ceux de l’institution.

La Cinémathèque lance un portail unique pour ses archives

Nouveau projet de restructuration des espaces web permettant la consultation en ligne des archives

Engagée depuis 2023 dans un projet de restructuration de l’accès aux espaces web où les collections en ligne sont consultables, la Cinémathèque de Toulouse lance en septembre 2024 son nouveau portail internet d’accès aux collections en ligne.

Objectif : offrir une accessibilité optimale à l’ensemble des contenus proposés par l’institution. Ce nouveau portail permettra l’accès à des parcours thématiques, à des expositions virtuelles ainsi qu’à la bibliothèque numérique de la Cinémathèque de Toulouse. Dans le cadre des parcours thématiques, les internautes pourront explorer les techniques qui constituent le pré-cinéma (lanterne magique, praxinoscope, stéréoscope, …) ou encore les différentes périodes de la création cinématographique dans le Sud-Ouest de la France via le site Cinéma d’ici.

Les expositions virtuelles, elles, abordent tour à tour l’influence des affiches de façade dans l’imaginaire du public de cinéma (Du cinéma plein les yeux) ou encore l’art de l’affiche cinématographique en France des années 1930 à l’Occupation (Atmosphère, atmosphère…).

Francesca Bozzano, s’explique sur ce choix stratégique pour l’institution de réunir l’ensemble de ses collections patrimoniales au sein d’un portail fédéré.

TÉMOIGNAGE

« Nous souhaitions que l’internaute puisse explorer avec plaisir nos différents sites web et interroger nos bases de données en profitant des technologies actuelles : filtres, facettes, outils de partage de contenu… Le besoin d’une refonte de la page d’accès aux collections en ligne et de certains sites s’est donc imposé, afin de les rendre plus fluides, plus faciles à utiliser et, surtout, plus précises dans les résultats de recherche. La réunion de ces différents espaces web sur un portail unique permettra enfin de donner une plus grande visibilité à la richesse de nos collections. »

Francesca Bozzano
Directrice des collections
La Cinémathèque de Toulouse / Centre de conservation et de recherche

Les équipes de la Cinémathèque et d’Arkhênum ont travaillé de concert sur les différents aspects du site : arborescence, design, ergonomie… pour offrir une expérience de navigation fluide, conviviale et rapide aux internautes.

Vous avez un projet concernant des archives ou une collection ? Discutez-en avec nos experts. Contactez-nous pour plus de renseignements.

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La Cosmétique a son conservatoire numérique

La Cosmétique a son conservatoire numérique

La Cosmétique a son conservatoire numérique

La Cosmétothèque est le 1er conservatoire des sciences et techniques à la base de la création des produits de beauté. Il a pour ambition de retracer l’histoire des produits, des ingrédients, des techniques, la démarche des marques, par le témoignage des grands acteurs de ce domaine.

La Cosmétothèque conserve les métiers, les techniques et les produits au meilleur état de l’art.

Un site web pour valoriser la cosmétique

Un site internet de la Cosmétothèque a été ouvert en 2018 en complément d’un site hébergé par la BIU Santé Paris. Il est accessible à tous sans restriction. Son but est de permettre aux professionnels mais aussi au Grand Public de connaître l’histoire de la cosmétique.

Jean-Claude Le Joliff, Président de la Cosmétothèque et ancien Directeur R&D de Chanel, œuvre au quotidien à présenter les plus belles histoires de la cosmétique par le biais d’articles et d’expositions en ligne.

Elles sont consultables par thématiques : Agriculture Régénératrice, Alcool, Antiâge, …

Articles et expositions en ligne de La Cosmétothèque

Des archives numériques au service de la profession

Les archives numériques de la Cosmétothèque

Pour aller plus loin au service des professionnels, la Cosmétothèque a souhaité rendre disponible ses archives uniques. L’association va rassembler ses archives papiers et numériques au sein d’une bibliothèque numérique basée sur la solution Limb Gallery. Des campagnes de numérisation ont été menées par Arkhênum en 2022 puis 2023 pour permettre l’intégration de ces sources papiers (livres, périodiques, …) et enrichir les archives numériques de la Cosmétothèque.  

Lancée en 2021, la bibliothèque numérique de la Cosmétothèque ne cesse de s’enrichir depuis et noue des partenariats pour alimenter cette base de la profession. Les partenariats noués sont tant dans le domaine universitaire (Faculté de Pharmacie de Nantes, …) que dans le domaine privé avec de grands laboratoires.

Un partenariat avec la bibliothèque universitaire de l’Université Grenoble Alpes devrait renforcer la valeur académique et patrimoniale de cet ensemble.

L’accès à cette base de données est possible sous condition aux professionnels le demandant. Cliquez ici pour en faire la demande.

Couverture à 360° de la bibliothèque numérique de la Cosmétothèque

Une couverture à 360° de la cosmétique

Grâce à une collection unique composée de livres, brochures produits, revues, matières premières, photographies mais aussi articles, la Cosmétothèque à travers sa bibliothèque numérique, propose une source de connaissances incomparable.

Le moteur de recherche basé sur la lemmatisation (racine des mots) ainsi que le surlignage des résultats de recherche dans les documents concernés (brochures, revues, articles, …) offrent aux utilisateurs un gain de temps considérable.

Jean-Claude Le Joliff partage avec nous ses ambitions pour le futur de la Cosmétothèque.

TÉMOIGNAGE

« La Cosmétothèque est le 1er conservatoire des sciences et techniques à la base de la création des produits de beauté. En retraçant l’histoire des produits, des ingrédients, des techniques, la démarche des marques, par le témoignage des grands acteurs de ce domaine, la Cosmétothèque cherche à conserver les métiers, les techniques et les produits au meilleur état de l’art. Si la beauté est éternelle, les savoir-faire se perdent. Et comme dans toutes les activités de tradition, le futur commence toujours hier. Pour ce faire, l’accès au meilleur état de l’art est indispensable. La numérisation a été un stade indispensable et essentiel. »

Jean-Claude Le Joliff,
Fondateur de la Cosmétothèque,
Ancien Directeur R&D Chanel

Le conservatoire fournit un outil puissant et évolutif.  Pour en savoir plus sur ce projet, cliquez ici.

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