Un joyeux chantier des collections
Client
La Maison de la Vache qui rit
Expertises en oeuvre
Gestion des fonds patrimoniaux
Chantier des collections
Contexte
Marque historique de Bel, La Vache qui rit® voit le jour en 1921 dans l’usine de Léon Bel, en France. Pour les consommateurs, c’est une révolution : le premier fromage fondu en portion, conservable et transportable facilement grâce à son emballage en aluminium unique. Autre caractéristique inédite : le logo en forme de vache hilare de l’illustrateur Benjamin Rabier. Le succès est immédiat et en 1929 la boîte ronde part à la conquête de l’étranger, forte de son goût unique et de sa texture onctueuse.
Aujourd’hui, La Maison de la Vache qui rit, située dans son berceau du Jura, nous invite au travers de son musée à découvrir son histoire, ses valeurs de positivité, de convivialité et d’humour.
Enjeux
Créée en 2009 à l’initiative de Catherine Sauvin, petite fille de Léon Bel, La Maison de La Vache qui rit est bâtie sur le site même où est née la marque en 1921, à Lons-le-Saunier, au cœur du Jura. Ce musée offre un regard unique sur l’une des aventures industrielles et marketing françaises les plus impressionnantes du 20e siècle.
En 2024, La Maison de la Vache qui rit a choisi de faire confiance aux équipes d’Arkhênum pour réaliser l’inventaire d’une partie de leurs collections. Chargée de la préservation de l’histoire de la marque, de la sauvegarde et de la valorisation de différents fonds archivistiques et muséographiques retraçant l’histoire des fromageries Bel, La Maison de la Vache qui rit possède une collection d’environ 50 000 items composée d’objets, de fromages, d’archives papier tous formats, de vidéos et d’archives photographiques.
Un chantier d’inventaire en plusieurs étapes
La Maison de la Vache qui rit a confié à Arkhênum, après la réalisation d’un audit, le chantier d’inventaire d’une partie de ses collections. Le chantier, divisé en plusieurs étapes correspondant à des fonds d’archives et d’objets différents, se déroule sur l’année 2024-2025. Le musée a en effet sélectionné une partie de ses collections afin de les faire inventorier par les équipes d’Arkhênum. Le premier lot, constitué d’un fonds « archives papier » a permis d’indexer plus de 800 documents aux typologies variées : documents administratifs, classeurs bureautiques, revues de presse, documents marketing, registres, correspondances…

28 000 objets 2D et 3D viendra clore cet important chantier des collections.
Création de données d’inventaire pour import dans une base de données


Le pôle Héritage d’Arkhênum dispose de l’expertise nécessaire et d’une équipe compétente pour proposer la méthodologie et la mise en œuvre du traitement archivistique adapté à ce chantier des collections. Tout au long du récolement des différents fonds, un fichier d’inventaire est ainsi complété par des archivistes, respectant les normes archivistiques et correspondant à la matrice d’inventaire transmise par La Maison de la Vache qui rit. Ces données d’inventaire seront ensuite importées dans l’outil de gestion des collections du musée (DAM) et viendront ainsi nourrir la base de données, augmentant significativement la connaissance et la description du fonds et permettant des recherches beaucoup plus précises couvrant un champ plus large. Cette étape constitue un élément clé du projet de préservation et de valorisation patrimoniales porté par La Maison de la Vache qui rit.
Sélection d’items à haute valeur patrimoniale pour une numérisation future


Dans un second temps, la Maison de la Vache qui rit souhaite numériser une partie des fonds inventoriés. À cette fin, une sélection de documents est proposée lors de l’inventaire des différents fonds issus des collections du musée. Le fort potentiel historique, iconographique ou patrimonial de ces objets permettra de créer une collection numérique de grande qualité.
Cette campagne de numérisation viendra alors à son tour enrichir la base de données de La Maison de la Vache qui rit et pérenniser le chantier des collections du musée.
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